Nous ne recevrons pas ce soir François Bayrou. C’est dommage, nous aurions sans doute pu avoir un échange de qualité. Le Modem reconnaît que l’égalité femmes – hommes est –je cite - « une urgence absolue, qui doit se traduire dans les faits. »
François Bayrou a manifestement travaillé son sujet, notamment en matière de lutte contre les violences. Il propose de faire une loi-cadre contre les violences ou d’instaurer un Observatoire national contre les violences. En matière de parité, sa réforme du mode de scrutin permettrait sans aucun doute de mieux répartir les responsabilités.
Mais… Il y a un mais. En fait, il y a plusieurs « mais ».
- Pas de retour sur la réforme des retraites
- Pas de mesures sur les temps partiels qui concernent pourtant 1 femme salariée sur 3
- Rien sur les métiers dits « féminins »
- Rien sur la marchandisation des corps
Bref, on reste sur sa faim. Et le refus de François Bayrou de venir échanger avec nous empêche d’aller plus loin.
C’est bien dommage nous aurions pu également controverser sur ses positions sur le mariage et l’adoption pour les couples de mêmes sexes.
Un mot pour finir. François Bayrou devrait lire le Manifeste des Féministes en mouvements. Il y découvrirait qu’on peut aisément féminiser les mots. Ou en masculiniser d’autres. Dans son programme, le Modem parle sans cesse de « citoyens », d' « hommes », de « directeurs d'écoles », mais d' « infirmières » et d' « assistantes sociales ». François Bayrou, on a presque envie de lui dire « Vie de Meuf » !