Nos 10 exigences :
1. La création d’un ministère d’Etat des droits des femmes et d’une administration dédiée, dotés de moyens d’intervention conséquents et appropriés.
2. Que l’égalité professionnelle et salariale devienne une priorité nationale : en contraignant les employeurs et employeuses à mettre en place l’égalité réelle sous peine de sanctions, en développant le service public de la petite enfance et en créant celui des personnes dépendantes.
3. Que l’éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes fasse partie intégrante de la formation des actrices et acteurs éducatifs, comme des programmes d’enseignement, de la petite enfance à l’université.
4. Que la lutte contre toutes les formes de violences et de discriminations envers les femmes se traduise notamment par la mise en œuvre des dispositifs existants et l’affectation de moyens adaptés.
5. Que l’accès libre et gratuit à la contraception et à l’IVG soit garanti sur l’ensemble du territoire et que l’éducation à la sexualité devienne une priorité.
6. Que la parité dans les instances de décision politique soit effective à tous les niveaux de représentation dès les législatives de 2012 et que la réforme territoriale soit profondément revue sous cet angle.
7. Que les droits des personnes soient les mêmes pour toutes et tous quelle que soit leur identité ou leur orientation sexuelle.
8. Que l’Etat impose à l’échelon européen une harmonisation par le haut des droits des femmes.
9. Que l’Etat favorise toutes les politiques en faveur des droits des femmes dans le monde et accorde le droit d’asile aux victimes de violences sexistes ou sexuelles, dont les femmes victimes du système prostitueur. Il faut enfin régulariser les travailleuses et travailleurs sans papiers.
10.Que l’Etat reconnaisse comme essentiel le travail mené par les associations féministes et leur affecte des financements pluriannuels conséquents, indispensables à la mise en oeuvre d’actions pérennes.